Mardi, c’est le 1er mai. Ce n’est pas un jour comme les autres.
Ce n’est pas simplement un jour où l’on s’offre du muguet par tradition, c’est la fête du travail.
Et bizarrement, tu ne travailleras pas, tu n’iras pas à l’école.
C’est un jour férié en France pour se souvenir de la manière dont les hommes et les femmes travaillent aujourd’hui et travaillaient avant.
La première fois que l’on a commémoré le 1er mai fut en 1886 aux États Unis d’Amérique.Ce jour là, beaucoup d’ouvriers se rassemblèrent afin d’obtenir de leurs patrons la journée de 8 heures de travail maximum. En fait, beaucoup de familles estimaient qu’une journée devait être divisée en trois parties : 8 heures de repos, 8 heures de travail et 8 heures de loisirs. A l’époque, on travaillait parfois près de 12 heures par jour.
C’est comme si tu restais tous les jours à l’école de 8H30 jusqu’à 20H30… Peut-être que tes arrière-arrière-grands-parents ont travaillé comme cela. Les loisirs n’existaient quasiment pas.
Lors de cette année 1886, beaucoup d’ouvriers obtinrent satisfaction. En revanche d’autres durent faire grève, c’est à dire qu’ils décidèrent de ne plus aller travailler. Cela eut pour conséquence de très dures manifestations à Chicago (voir la carte), pendant lesquelles une bombe explosa au milieu des forces de l’ordre, et faisant beaucoup de morts. Cinq ouvriers furent jugés et condamnés à mort.
A Chicago, il existe un mémorial (Haymarket Memorial) pour se souvenir de ce tragique événement :
A la même époque, en France, un ouvrier travaillait plus de 10 heures par jour. Un décret a tenté de réduire le temps de travail à 48 heures par semaine, mais il fut vite abandonné. Là aussi, il y eut de violentes protestations, notamment à FOURMIES, dans le nord de la France.
Aujourd’hui, en 2018, dans l’ensemble, on travaille beaucoup moins, et ceux qui travaillent beaucoup ont souvent la possibilité de le choisir.
