A l’école, aujourd’hui, le Museum d’Histoire Naturelle de Bordeaux s’est déplacé chez nous !

Marie, l’animatrice avait apporté un jeu sur les collections de traces et empreintes d’animaux :

Nous devions associer les traces aux animaux à l’aide d’indications.

On a appris à reconnaître les empreintes dans les livres. Il ne nous manque plus que d’aller les chercher dans les forêts de Gensac et de Pessac !

Pour vérifier tes connaissances, clique sur l’empreinte et accède au jeu en ligne de Lululataupe.

 

Jeudi dernier sont venus à l’école deux animateurs de l’OCCE 33 (David et Maryline) pour nous aider à réaliser notre émission radio.

Nous la préparions déjà depuis un certain temps : nous avons fait un reportage sur la cour de récréation.

 

David et Maryline ont apporté beaucoup de matériel pour enregistrer, puis pour mixer l’émission :

Ils nous ont aussi aidés à être à l’aise avec un micro :

Le maître a ensuite mixé notre émission radio avec le diaporama des photographies d’Isabelle de la cour et de la classe, et voilà le résultat !
L’émission dure 13 minutes, prenez le temps de l’écouter et de la regarder : nous  en sommes très fiers….
(Pour une meilleure définition d’image et de son, demandez au maître une copie en lui fournissant votre clé USB.)

 

Aujourd’hui, à l ‘école, nous avions mis en bouteille notre vin.  

Petite histoire de ce vin :

Au départ,  lors d’une sortie au sein du domaine FONTANA au mois de septembre, Bruno, le papa de Nina nous avait remis 20 litres de jus de raisin.

Nous avions décidé, sous son contrôle et son expertise, de faire fermenter ce vin dans une barrique de chêne à l’école.

Plusieurs réactions chimiques eurent lieu à l’intérieur :

1) la fermentation alcoolique

sucre du jus de raisin + levures = alcool + gaz carbonique

La fermentation alcoolique s’arrêta toute seule lorsqu’il n’y eu plus de sucre dans le jus.

2) la fermentation malolactique

Acide malique + bactéries  = acide lactique

Monsieur FONTANA introduisit ensuite des sulfites dans le vin pour arrêter la fermentation malolactique. Sans cette opération, le vin serait devenu du vinaigre.

Ensuite nous avions pu décrire et reconnaître les arômes de notre vin grâce à un oenologue : Frédéric MIGNOT

 

A la vue : notre vin a une teinte violette. Il est limpide et non trouble.

A l’odorat : on lui trouve des arômes de grenadine, de framboise.

Nous ne l’avons pas goûté. Cependant M. MIGNOT lui trouva une légère et agréable astringence (âpreté), due aux tanins du bois et du vin.

Ensuite, nous avions rempli nos bouteilles de 37,5 cl, en mesurant bien le niveau du vin dans la bouteille.

Puis, nous avions utilisé une embouchonneuse :

… puis une encapsuleuse, qui était branchée dans le hangar des établissements Banton-Lauret, attenants à l’école :

Enfin, nous avions dessiné les « Marianne » que nous avions collées sur les capsules, écrit notre prénom sur les étiquettes en dessous de notre portrait. Et voilà….

 

En classe, on apprend le poème « Le Dormeur du val », d’Arthur Rimbaud, écrit en 1870.

Il fut composé lors d’une fugue du jeune poète, alors âgé de 16 ans, alors que faisait rage la guerre franco-prussienne. Les images idylliques que propose ce poème décrivent le monde hors de portée d’un soldat tombé au combat.

C’est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D’argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons.

Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l’herbe sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.

Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.

Ce poème, très connu, a été chanté par un grand nom de la chanson française : Yves Montand.