Aujourd’hui, à l’école, on a étudié la un personnage historique célèbre : Louis XIV.

On a alors abordé la question de l’esclavage, appelé à cette époque la traite négrière.

Louis XIV avait besoin d’énormes entrées d’argent pour assurer son train de vie dans le royaume de France. Colbert, son contrôleur général des finances en France, lui présenta une idée qui hélas eut rapidement un grand succès : le commerce triangulaire.

Colbert initia les règles fonctionnement pour ce commerce, regroupées dans un livre appelé « le code noir ».

Le principe de ce marché :

1) En Afrique occidentale, les Français font du troc avec des Africains. Des esclaves sont échangés contre des marchandises de faible valeur telles que des armes à feu, du vin, des barres de fer et autres colifichets (miroirs, objets de parure…etc) ainsi que des coquillages utilisés en Afrique comme monnaie : les cauris.

 2) Les esclaves sont entassés dans des bateaux dans des conditions très difficiles. Ces bateaux partent pour l’Amérique et en particulier les Antilles.

Beaucoup d’esclaves meurent dans le voyage, de faim, de soif, de chaleur ou de maladies. Ce voyage dure entre 2 et 3 mois.

Les esclaves sont ensuite revendus aux Antilles aux enchères contre des produits tropicaux : sucre de canne, café, cacao, tabac ou encore coton, denrées qui ne peuvent pas se trouver en Europe.

Les esclaves travaillent dans les champs pour cultiver ces denrées.

3) Ces produits sont enfin revendus très chers en Europe. Les commerçants et le Royaume français s’enrichissent car ils n’ont quasiment rien dépensé au départ, avant que les bateaux ne partent vers l’Afrique. Ils réalisent de très gros bénéfices. Mais en traitant des hommes comme des marchandises…

D’autres pays se sont lancés dans la traite négrière, et les Français ne furent d’ailleurs pas les premiers :

Du XVIème au XIXème, on estime qu’environ 12,5 millions d’esclaves ont été embarqués d’Afrique pour l’Amérique par des Européens. Les principaux pays européens ayant participé à ce commerce sont le Portugal avec environ 5 millions d’esclaves, la Grande-Bretagne avec environ 3 millions d’esclaves et la France avec un peu moins de 1 500 000 esclaves.

A l’époque de Louis XIV et même après, Bordeaux fut un port négrier très important. Au musée d’Aquitaine de Bordeaux, tu peux retrouver de nombreux témoignages de ce passé, comme par exemple ce tableau représentant la princesse Rakoczi et son enfant esclave.

Bien longtemps après, en 1848, un homme politique français, Victor Schœlcher, contribua à mettre fin à l’esclavage en France. 

Aujourd’hui, le maître a apporté un microscope digital (que l’on peut brancher à un ordinateur).

Avec cette  machine, on a observé du yaourt, que l’on avait préalablement teinté avec un colorant  bleu très puissant : le bleu de méthylène. Ce produit chimique sans danger a été généreusement offert par les parents d’Ariane pour les besoins de l’expérience.

Au microscope, on vu ça (cliquez sur les photos pour les agrandir)

 

Après un petit moment de réglage, on a décrit au tableau ce que l’on voyait.

Que sont ces « petits paquets » bleus ? Avec un microscope encore plus performant on aurait obtenu cela :

 

1) Les bâtonnets longs sont des bacilles dont le nom scientifique est Lactobacillus Bulgaricus.
2) Les petites boules sont des streptocoques dont le nom scientifique est Streptococcus thermophilus. 

Tous deux sont des êtres vivants, mais sans bouche, sans pattes, dans nez, sans poils , sans plumes, sans rien de tout cela, ce ne sont pas non plus végétaux ni des champignons, ce sont des bactéries. Elles sont toujours microscopiques.

Les voici désormais encore plus agrandies avec un microscope différent de celui de la classe, un microscope électronique :

 

Quand tu manges un yaourt, tu manges donc ces êtres vivants. Heureusement qu’ils sont présents car sinon, le yaourt n’aurait pas pu être yaourt:

En effet, pour fabriquer un yaourt, il faut chauffer le lait à 45° environ dans une yaourtière. Peut-être l’as-tu déjà vu faire par tes parents ou tes grands parents ?

1) A cette température , le sucre du lait, le lactose, se transforme en un autre sucre le glucose, grâce aux bactéries.

2) Puis dans un second temps, ces mêmes bactéries vont « manger » le glucose et rejeter de l’acide lactique. Cette réaction s’appelle la fermentation.C’est pourquoi un yaourt nature est acide au goût.

3) Dans un troisième temps, cet acide lactique va faire cailler le lait, c’est à dire lui rendre la consistance solide qu’a le yaourt :

Dans la nature, il y a toutes sortes de bactéries. Elles sont très importantes. Par exemple, sans les bactéries, le jus de raisin ne pourrait pas se transformer en vin.

L’enfance

 

Marco Polo naît le 15 septembre 1254 à Venise . Sa famille fait du commerce. Il aime respirer les odeurs d’épices, puis écouter les marins parler toutes les langues

Le voyage

En 1271, son père, son oncle, et lui se mettent en route pour la Chine de l’empereur Kubilaï Khan . Ils arrivent en Chine en 1275 .

 Chez Kubilaï Khan

Marco polo décrit des grandes villes, des animaux  fabuleux puis des populations étranges. Il décrit aussi la splendeur des palais, les fêtes et les grandes chasses .

 

 

 

Kubilaï l’engage comme ambassadeur .

 

 

 

Le retour

Marco Polo décide de rentrer après 17 ans en Chine ! Le voyage est difficile et va durer 4 ans . Il rapporte  des tas de pierres précieuses dans ses bagages .

 La guerre

Il arrive chez lui en 1295 . Il est parti  24 ans ! Mais Venise est en guerre contre la ville de Gênes. Il arme une galère pour soutenir sa ville mais en 1296, il est fait prisonnier .

 

Le livre des Merveilles

Marco Polo est envoyé dans une prison à Gênes.  Il dicte son récit de voyage en Chine et l’appelle « Le livre des Merveilles « . Ce sera le livre favori de Christophe Colomb .

 

Le retour à la vie normale

Il devient célèbre grâce à son livre et il reprend sa vie de marchand. Il se marie en 1300 et est nommé membre du grand conseil à Venise. Il meurt le 8 janvier 1324 à 70 ans.

Bientôt, nous allons nous engager dans un rallye lecture « roman policier » avec la classe.

Le principe ? 21 petits livres du style littéraire « polar » sont à disposition des élèves . Ces livres sont rapides à lire ( une trentaine de pages au maximum) et correspondent au niveau des élèves.

Ceux-ci en en choisissent un et s’engagent à le lire en entier sur une période de leur choix (maximum 3 semaines). Les parents peuvent aussi accompagner la lecture des enfants, le soir avant de se coucher par exemple !

En fin de lecture, s’ils répondent juste à une fiche questionnaire, ils accumulent alors des points, et en choisissent un autre. Au mois de juin, on fera le bilan du nombre de points de chacun.

Ces points compteront pour la remise des prix de fin d’année.

 

Aujourd’hui, le maître a récupéré chez le boucher de Pessac sur Dordogne une collection d’organes intéressants pour la classe : une tête de porc ainsi que 3 coeurs et 3 reins du même animal. Merci à Benoît Chevallier qui a offert tout cela pour la classe !

Un coup de scie pour bien assurer l’observation en coupe, et c’est parti pour la séance en classe !

En classe, au départ, on était assez surpris, voire un peu empêchés…

 

Certains d’entre nous ont décidé de se mettre un peu sur le côté, mais d’autres ont accepté de se lancer dans l’étude et la dissection de tous ces organes.

Elisa et Alice observent un cœur avec ses 2 ventricules.

Malone décide de couper le cœur en deux pour bien voir l’intérieur des deux ventricules, ces deux « petites chambres » de sang.

Une fois le cœur coupé, on obtient deux gros morceaux de muscle !

On a aussi coupé les oreillettes gauche et droite, et Elisa les a mises au bout de ses doigts, comme des marionnettes. Comme les ventricules, les oreillettes sont elles aussi sont creuses et contiennent du sang. Ariane a regardé cela d’un air suspect. Mais cela a beaucoup amusé Nathan :

Ici, tu trouveras un schéma interactif du cœur :  http://romain.couairon.free.fr/docselevesparents/coeur.html

Ensuite, Lola et Joanie ont pris les reins. Le maître les a ouverts. On a appris qu’ils servaient, entre autres, à nettoyer le sang et fabriquaient alors de l’urée dans laquelle s’évacuaient tous les déchets. C’est pour cela que Dexter trouvait qu’il sentaient un peu l’urine !

Romain a placé les reins sur son corps à peu près à la hauteur où ils se situent chez nous. Contrairement aux idées reçues, leur place n’est pas située en bas du dos.

Le même Romain ainsi que Noé ont ensuite passé la tête de porc au maître. Le maître, lui aussi, a pris du plaisir !

Grâce au travail du boucher M. CHEVALLIER, on allait voir ce qu’il y avait à l’intérieur…

D’abord des dents : le porc a des molaires, des canines (crocs) et des incisives. Il est omnivore, il mange de tout, comme nous.

 

 

Ensuite la cervelle, et le cervelet (petit cerveau) : c’est très mou et très visqueux.

Joanie adore !

 

Le cervelet est plus petit que la cervelle.

On a laissé de côté la langue, qui est un muscle très puissant. Il sert dans l’alimentation plus que pour faire des grimaces. On a cherché ensuite à récupérer un œil. C’est un globule très bien attaché à la tête du porc :

 

Notre cochon avait de beaux yeux bleus.

Finalement…c’était une séance aussi chargée en connaissances qu’en émotions… Et bravo à Ariane pour ses belles photos !